Sylvie Laplante traverses des territoires, surtout à pied mais aussi à vélo, tant que le corps soit le véhicule dans le lieu. Elle s’intéresse aux dispositions et aux possibilités d'accès, de passages et de traversées du territoire. En outre, elle questionne le fait touristique. Dans sa pratique, les parcours de trajectoires lui permettent d'appréhender des lieux. Puis, suivant un protocole de captation, elle prélève un ensemble d’éléments et d’anecdotes qui lui permettront de reconstruire ailleurs l’espace parcouru. Les oeuvres qui en sont issues prennent la forme de chronologies cartographiques, chacune constituée de son propre théorème. Outre actions urbaines et territoriales, elle utilise différents médiums : documents audio, dessins, installations, collection d'artéfacts, sculpture, vidéo, documentation photographique. Les quatre projets La Plante en Ville –Promenade avec une feuiile (2009-2017), Edo-Tokyo-Mtl (2011), enveloppe (2011) et baselstellar (2012, 2014-2018) sont différentes réalisations de formes cartographiques spécifiques à des espaces traversés.